Party Time ! | Hanna |

Des frissons traversaient tout son être, pendant qu’elle laissait sa tête tomber en arrière sous les baisers de son brun dans son cou. Que la situation dérape lui plaisait bien finalement, même si elle n’y avait pas trop penser – encore – pour le moment. Il prenait des initiatives, elle voyait qu’il se désintéressait entièrement du film, elle ne pourrait demander plus à ce moment précis. Si, elle espérait bien un truc, mais elle devrait encore attendre un petit peu. Ce qui n’était pas très long, vu qu’il venait déjà de s’occuper plus ou moins de sa robe de chambre, ne pouvant à nouveau pas réprimer des frissons d’envie face à ses caresses toujours si intenses, qu’elle pourrait redemander encore et encore. Mais une chose après l’autre. Pour le moment, la brune appréciait pleinement cet instant délicieux et se laissait complètement aller contre lui. Elle savait qu’il était nu, elle savait qu’elle n’avait qu’un pauvre vêtement entre eux, pas de quoi les stopper. Ce qu’elle ne cherchait plus finalement. Et puis, on dit toujours que si ça devait arriver, c’est que c’était prévu, écrit, et que ça devait se réaliser. Aller à l’inverse de tout ça serait stupide et illogique. Tout ce qu’elle est, mais qu’elle ne fera pas, surtout en voyant son petit ami si adroit, apparemment bien parti pour continuer.

Retenant ses gémissements, préservant juste un grand sourire aux lèvres, elle se retrouva plus vite qu’elle ne l’aurait pensé allonger, son androgyne entre ses jambes qui la regardait profondément. Elle ne devait pas précipiter les choses, lui devait avancer. La demoiselle se prêtait volontiers à ce baiser si langoureux entre eux, ne perdant pas un seul instant pour passer ses bras autour de son cou pour l’avoir encore au plus proche d'elle. Oh non, elle ne voulait pas en perdre une seule miette et en profiterait autant qu’elle le pourrait, c’était une certitude. Elle ne s’appelait pas Hanna Cohen pour rien. Elle pourrait lutter et dire que c’est trop tôt, mais à ce stade, ce n’est plus le cerveau qui commande mais le corps, rien d’autre. Donc elle laissait agir ses mains caresser sa nuque à leur guise, malgré que leur baiser se soit écourté, elle pensait déjà au prochain. Ses lèvres sur sa peau brûlantes la fit gémir, ne pouvant se contenir plus longtemps de lui faire comprendre son envie.

Surtout qu’elle sentait avec fierté la sienne à lui. Être coller l’un à l’autre à ces avantages de pouvoir tout comprendre, surtout ça. Leur regard plongé l’un dans l’autre, elle ne résista pas à loucher sur sa langue qui passait sur ses lèvres, tout ceci avec un sourire des plus pervers. Ils étaient trop lancés pour faire machine arrière, c’était ce qu’elle pensait oui. Un autre baiser, celui qu’elle attendait et qui la ravivait, mais qui fut encore de courte durée. Elle ne broncherait pas, trop occuper à sentir ses lèvres si douces dans son cou. Ses yeux se fermèrent à son murmure, son sourire s’agrandissant à ses paroles. « Moi aussi j’ai envie de toi Bill » susurra-t-elle à son oreille, faufilant une main entre leur corps pour venir directement caresser son sexe. Elle aussi posait ses lèvres dans son cou, ainsi que sur son épaule. Cette sensation si lointaine de leur corps enlacés, l’un en l’autre, se frottant lascivement ensemble, toutes ces envies lui manquait terriblement, et la télé ne faisait maintenant plus que bruit de fond, qu’elle comptait bien très vite masqué avec ses propres gémissements …

Ils se retrouvaient enfin. Certes, la brune s’était dit au départ qu’ils attendraient le bon moment, et lui devait s’être confirmé la même chose. On ne choisit pas toujours et elle devenait trop impatiente et trop entreprenante pour qu’il ne suive pas. Elle aurait été horrible s’il ne l’avait pas fait, oui, sûrement, mais ne parlons pas des choses qui ne se sont pas passés, ce serait s’embrouiller pour rien et croire à n’importe quelles idioties non réel. Alors que ce moment là, s’embrasser à en perdre le souffle et sentir sa peau contre la sienne, tout ça existait vraiment et se déroulait en ce moment-même. Hanna ressentait encore qu’il réfléchissait, mais elle faisait son possible pour qu’il arrête de faire ça. En particulier avec sa main descendue bien bas. Ressentir sa chaleur à ce simple contact la faisait sourire, énormément. C’est bien la base du sexe non ? Savoir que notre partenaire à ces réactions en lui qui font qu’on lui plait, qu’il nous aime et que l’on peut entreprendre un tas de choses avec. Pour elle, oui, surtout depuis que leur relation venait de redémarrer. C’es-à-dire la veille, mais ce n’est pas le temps le primordiale. Ils l’avaient déjà fait après tout et elle ne comparait pas avant à maintenant. Ils recommençaient de presque zéro, avec les plus et moins d’avant, mais ils avanceraient, c’était ce qu’elle espérant et elle n’était pas déçue pour le moment, mais elle sait aussi que les choses peuvent très vite arriver, et lui aussi.

Sa main restant entre leur deux corps, inactive pour le moment, pendant que l’autre venait se nicher dans son cou pendant leur baiser. Se rappeler de ces moments de bonheur avec lui, lui plaisait fortement. Elle pouvait se laisser aller à pouvoir ressentir leur langue se mélangeant, donnant un échange tout ce qu’il y a de plus parfait. La perfection, c’était peut-être vite dit mais chaque moment peut être parfait quand il est partagé avec la personne que l’on aime … Ouais, elle part loin, mais elle avait l’impression de rêver dans ses bras. Elle qui s’était interdit d’être heureuse, et par la même occasion lui aussi, elle dénouait totalement avec ses anciens principes et voulait juste être avec lui. Fondant sous ses caresses et ses baisers si nombreux, elle ne pouvait que l’encourager en le touchant délicatement, prenant bien soin de ce qu’elle aurait pour sûr bientôt en elle, scellant leur deux corps ensemble pour un instant merveilleux, elle n’en doutait même pas. Et le baiser s’arrêtait. Elle comprenait, rien qu’en le voyant faire. Elle lui faisait confiance, entièrement. Sans faire jamais machine arrière désormais, elle ne se bloquerait plus, ne fuirait plus. Au revoir la robe de chambre, l’une de ses mains entrelacées avec celle de son brun et l’autre emmêlée dans ses cheveux, elle ne manquait pas un seul moment.

Surtout celui il se stoppa d’un coup. Son cœur à elle venait de se brusquer, ne comprenant pas pourquoi il venait à s’arrêter d’un coup. Ne voulant pas montrer sa surprise, elle caressait doucement ses cheveux, espérant qu’il se détende et qu’il continue. Son regard était perdu, mais elle ne voyait toujours pas en quoi. Mieux valait peut-être qu’elle ne le sache pas, mais heureusement, il reprit bien vite ce qu’ils étaient entrain de faire. Des frissons, une chaleur étouffante, un plaisir intense, vous mélangez tout ça et encore bien plus de sensations et sentiments encore et vous pouvez essayer d’imaginer ce qu’elle ressent. Ses yeux absorbés par ceux de son petit ami, elle se résignait à ne pas fuir devant ce regard si amoureux qu’elle chérissait tant, malgré qu’elle ait déjà envie de fermer les yeux pour se concentrer. Non, elle gardait ce contact visuel, souriant en même temps qu’elle gémissait de plaisir. La douleur ne pouvait pas apparaître, il était largement trop doux avec elle et se souvenait à quel point c’était agréable, avoir mal passe au-delà de ça.

Un petit baiser, comme s’il voulait s’excuser de quelque chose. Son sourire ne quittait pas ses lèvres. La sensation qu’ils ne fassent plus qu’un la gagnait de plus en plus qu’il s’insinuait en elle. Ce sentiment de bien-être total, comment elle avait pu vivre sans ? Elle se le demandait bien, s’auto-traîtant d’égoïste pour ne pas avoir laissé paraître toutes ces envies et désirs. Enfin, les plus calmes déjà hein. Bref, ne pensons pas déjà à attacher son beau chanteur, bien qu’ils … Enfin bon, elle attendrait un peu plus tard, vraiment, avant de le faire. S’ils grillaient trop d’étapes, ça n’irait pas non plus. Bien qu’elle en ait follement envie, évidemment. Tout ce qui est dans cet ordre d’intimité, ils verront d’ici … Hum … Quelques semaines ? Pas trop non plus, comme le fait d’emménager, mais assez pour ne pas retomber dans la routine et les excès de l’autre fois. Surtout de ce qui ne doit plus se reproduire, normal. Elle perdit le contact avec les yeux de son androgyne quelques instants, voire plus vu qu’elle avait bien du mal à arrêter de les faire papillonner, sentant déjà les mouvements en elle, toujours aussi délicat et enivrant. Ses gémissements continuaient, alors qu’elle l’embrassait encore, serrant sa main dans ses cheveux, ainsi que celle qui tient sa main à lui, s’offrant corps et âme à lui.

Sa façon tellement à lui de la mettre à l’aise rendait la jeune brune entièrement à lui. Elle ne se sentait pas soumise, loin de là, mais juste en parfaite harmonie avec ce corps qui se mouvait sur elle, contre elle, en elle. Ce même corps qui lui arrachait des gémissements à peine audible. Elle ne voulait pas perdre son souffle directement à crier. Non, mais elle savait que ça viendrait sûrement bien vite, elle prendrait son mal en patience, ça lui plaisait. Le baiser qu’elle entreprit fut de courte durer. Déjà, elle sentait que pour son partenaire, c’était compliqué de se contenir avec un geste aussi affectif, et elle-même avait du mal à le continuer en sentant ses mouvements si doux en elle. À chaque vas-et-viens, la demoiselle ne pouvait se résoudre à maltraiter les cheveux soyeux de son petit ami. C’était une situation étrange, elle s’accrochait à lui comme si elle n’avait rien d’autre que lui dans la vie. Pourtant, ces derniers mois, elle avait tout mieux en œuvre pour s’éloigner inlassablement de lui, sans explication poussée. Juste ce « besoin » de ne pas l’approcher, le toucher, lui parler, l’embrasser. N’importe quoi. Il fallait être stupide, et vraiment être atteint pour se priver du bonheur et de l’amour comme elle l’avait fait, mais ça avait été son choix, et elle comprenait dès maintenant à quel point son manque de jugeote aurait pu la faire passer à côté de la personne qu’elle ne pourra jamais repousser, car elle l’aime largement trop pour continuer à faire ça.

Un sourire parfait se dessinait sur ses lèvres en entendant son brun gémir, accentuant ses gestes, avec toujours cette douceur débordante qui la mettait dans tous ses états. Ses doigts dans ses cheveux migrèrent dans sa nuque, la griffant un peu, se délectant de sentir tant d’émotions en même temps et transmis par une seule personne. Agréablement surprise par son baiser si passionné, elle le prolongea avec la même énergie, le même désir, sentant qu’il en aurait besoin. S’il ne lui avait jamais dit qu’il l’aimait, elle le comprenait dans ce baiser. Rien que ce geste la rendait heureuse. Bien sûr, elle n’oublierait pas ses erreurs passées, car elles feraient encore parties de son présent, mais elle décidait de commencer un autre passage d’un immense livre avec lui. Hum, c’est mignon tout ça, mais elle revint rapidement à leur moment aussi amoureux que sexuel. Il fallait bien dire les choses comme elles le sont et puis, faire l’amour, quoi de plus normal. Certes, certes, ils ne sont de nouveau ensemble que depuis … vraiment pas longtemps, mais ça ne change rien au fait qu’elle l’aime – elle se répète maintenant, l’amour rend vraiment dingue – et qu’elle voulait le faire avec lui.

Mélangeant sa voix à celle de son androgyne, ses doigts se crispèrent dans la main de son petit ami. La raison n’était nullement à cause d’une douleur quelconque, bien au contraire. Simplement le désir qui montait encore et sans cesse en elle. Ce n’était pas le septième ciel, mais un petit étage en-dessous de celui-ci lui convenait amplement. Surtout que son « je t’aime » lui fit un effet incroyable. Là, elle venait de zapper deux étages, et se préparait bientôt à un orgasme. Son premier depuis un peu moins d’un an, celui qu’elle accueillait à bras ouverts après autant de temps. Encore des coups de reins plus rapide, encore ses plaintes de jouissance qui s’envolent avec celle de son chanteur dans la pièce, savourant cet instant dans son intégralité. La douceur qu’il employait toujours l’étonnait. En principe, plus loin accélère, plus les mouvements son brutaux, bestiaux. Mais pas avec lui. C’était ce qui le différence de tous les autres hommes avec qui elle avait pu être. C’était ce qui le rendait unique. C’est ce qui fait qu’elle n’aime que lui, inévitablement.

Quelques minutes encore passaient et ce fut pour elle l’heure de gémir largement plus fort, l’orgasme la touchant de plein fouet. Ce n’était en aucun cas le plus violent orgasme qu’elle ait eu avec lui, mais elle s’en fichait. Tout ce qui comptait et qu’elle aimait, c’était de ne plus avoir de souffle, de le sentir encore en elle et de se sentir aimer. À croire qu’elle adore vraiment l’amour d’un coup. Peut-être qu’à force de persévérer, il avait réussit à lui faire totalement adopter ce sentiment et lui donner aussi en retour. Tant mieux. Bien entendu, son dernier gémissement fut le prénom de son partenaire. Bill. Elle n’avait pas encore répondu à son murmure d’avant, et s’y hâta, avec la même douceur qu’il avait employée pendant leur moment intime. « Je t’aime aussi ». Un chuchotement dans l’air, mais son cœur s’emballait rien qu’à s’entendre dire ça. Plus sincère que jamais. Leur moment intime qu’ils venaient de passer, elle se rendait compte à quel point il avait été intense et amoureux. Elle ne rougirait pas de se rendre compte de la façon dont elle a changé grâce à lui, sa respiration était encore trop chaotique pour faire réagir le rougissement de ses joues. Au final, elle gardait ses bras autour de lui, cherchant un souffle plus calme, l’admirant, éperdument folle de lui.

(tu as le droit de me tuer de quelques façons que ce soit, mon retard est impardonnable, mille pardon >< en espérant que ça aille comme réponse .. désolée si mon style à changer aussi et dis moi vraiment si ça ne te plait pas ..)

Un léger sourire prit place sur ses lèvres en l’entendant crier. Ce n’était pas le meilleur orgasme qu’ils aient eu ensemble, mais il comptait autant que le plus fort, car c’est celui qui officialise leur remise en couple. La brune n’eut pas vraiment le temps d’y penser et repenser, sentant un poids sur elle. Heureusement pour elle, son androgyne n’avait jamais été très lourd, trouvant même qu’il était encore plus léger que la dernière fois. Ne s’y focalisant pas davantage, elle caressait du bout des doigts sa nuque. Elle s’en fichait qu’il pesait de tout son corps contre elle. Rien que le fait qu’il soit proche d’elle lui suffirait à présent. Sa présence lui manquait trop pour qu’elle se plaigne. Bien entendu, elle savait déjà que tout recommencerait comme avant, dans le sens où elle ne pourrait pas marcher main dans la main avec lui dans la ville, l’embrasser en pleine rue, … toute ce genre de choses que les couples normaux font. Voilà pourquoi eux n’ont pas une relation comme les autres. Elle avait de la chance – bien qu’elle s’en rende très peu souvent compte – de sortir avec le chanteur d’un groupe si connu, mais c’était aussi pour toutes les contraintes qu’elle s’était éloignée. Mieux vaut que certaines choses ne soient pas dites. Comme Tom …

Ses mauvaises pensées furent coupées par un baiser de son brun, ce qui lui rendit rapidement un sourire des plus heureux et comblés. La brune sentit aussi rapidement le corps de son petit ami glisser à côté d’elle, ce qui la fit se rapprocher immédiatement de lui. En croisant son regard, elle voyait parfaitement son chanteur réfléchir, encore et encore. Son cerveau allait surchauffer et exploser tôt ou tard. N’étais-ce pas lui qui avait dit « Leb’ die Sekunde » ? Il devrait l’appliquer à la lettre, mais apparemment, ce n’était pas encore gagner. Evidemment qu’elle allait l’aider, maintenant qu’elle était certaine de ne plus le lâcher. Sentir le regard de son brun sur elle la fit sourire une nouvelle fois, pensant ne jamais se lasser de ses yeux qui fixent sa peau. Et encore moins de son toucher qu’elle apprécia plus encore en fermant les paupières. Oh non, elle n’échangerait sa place contre personne dans le monde entier, ni la personne la plus riche, ni la personne la plus populaire. Impossible, elle se sentait trop entière et aimé avec lui, et ça n’a pas de prix ce genre de sensation.

Savoir que c’est la bonne personne, la tâche est encore assez facile. La garder et lui prouver qu’à son tour, on est cette personne pour elle, là est le problème. Depuis le début, elle savait que c’était la bonne personne, mais le garder pour toujours avec elle et lui prouver ce qu’elle ressentait, elle avait échoué lamentablement, enchaînant conneries après conneries. Mais s’il acceptait de tout recommencer, et elle aussi en changeant, c’était qu’ils pouvaient enfin être réunit et ce, pour toujours. Non, elle ne pensait pas au mariage, bien qu’elle n’ait pas oublié, mais ce n’était pas dans ses priorités pour l’instant. Là, elle se trouvait dans les bras de son beau brun et soupirait de bien être en sentant ses lèvres se balader sur sa peau. Si elle avait eu encore un peu de force, elle lui aurait sauté une seconde fois dessus. Sauf que n’étant plus aussi active sexuellement que dans le passé, elle venait à peine de retrouver une respiration convenable et désirait pour le moment uniquement de la tendresse, ce que son petit ami savait faire à la perfection.

Surprise. Ce fut la seule émotion qui frappa le plus fort la jeune brune au départ. Non pas qu’elle ne se plaisait pas à embrasser tendrement son petit ami et qu’elle n’aimait pas passer du temps avec lui après qu’ils aient fait l’amour dans ses bras, juste qu’elle ne savait pas réellement comment réagir. Au début, elle se laissait couvrir de baisers, y répondant avec ferveur et amour. Leur corps se retrouvaient coller, ce qui n’était absolument pas pour lui déplaire. Cependant au fil des minutes, se rendant compte que ses baisers s’intensifiaient, que le corps de son chanteur se réchauffait, tout comme le sien, la jeune Hanna se rendit compte de ses intentions. De quelle façon ? C’était pourtant simple. Après un baiser tout ce qu’il y a de plus merveilleux, son androgyne le cessa doucement et la regarda avant d’ouvrir la bouche. Elle s’attendait à ce qu’il parle – elle qui ne l’aurait pas coupé pour une fois, quoiqu’il dise – mais voilà, il la prit de court en reprenant un échange intense. Ah oui, là, elle ne comprenait pas. Enfin, si, d’un côté. Elle lui avait demandé de changer, mais de là à ce qu’il ne parle plus du tout. Fallait-elle qu’elle lui en donne désormais la permission ? Non, quand même pas. Si elle pouvait se rendre compte de toutes les questions que se pose son cher et tendre désormais, elle aurait une saleté de migraine. Préservant depuis le commencement un sourire aux lèvres, elle ne le perdit pas, malgré le fait que la surprise la surprenne d’un coup.

Mais son étonnement redoubla en sentant ses lèvres et sa langue percée dans son cou. Ne pouvant réprimer un frisson, elle se laissait aller, ses mains migrant de son dos à ses fesses, comprenant parfaitement ses intentions. Bien sûr, elle était déstabilisée, mais elle arrivait mieux à le dissimuler que son petit ami. Déjà, sa façon de faire, il y avait un gouffre entre avant et maintenant. Disons qu’elle ne comparait pas à la manière de faire Tom, mais elle était presque certaine que cette idée de deuxième fois enchaînées venait de lui. Jamais Bill ne l’aurait fait, jamais. Ou peut-être que si finalement ? Un long frisson la reprit encore, mordant sa langue pour ne pas gémir, pas encore. Son chanteur avait de quoi perdre la tête en fait. Même si elle ne l’acceptait pas – et l’androgyne devrait l’avoir comprit – elle est et resterait sûrement une personne très compliquée à cerner. En tout cas, son beau brun avait de quoi lui faire perdre la tête avec ses caresses, ses gestes, son corps, sa bouche, son piercing qui roule près de sa gorge, …

« Hm Bill … » soupira-t-elle dans un gémissement discret, mais tout a fait audible. Finalement, elle s’en fichait si c’était l’autre idiot qui avait soufflé cette idée à son petit ami. Tout ce qui comptait, c’était qu’elle ne dirait pas non, même si elle voyait un peu que déjà leur première fois à nouveau ensemble avait littéralement épuisé son chéri. Une seconde fois lui plaisait et si à lui aussi, ça lui convenait. Elle ne voulait pas le forcer – comme lui de son côté ne voulait pas. Elle qui avait pensé au départ qu’il ne fallait pas précipité les choses, la tentation se révélait trop grande. Et puis, personne n’interdisait de faire l’amour deux fois de suite avec la personne que l’on aime. Voilà, elle allait se concentrer sur ça et oublier un peu ses promesses, enfin, jusqu’à un certain point. Une troisième fois, elle ne tiendrait pas de toute façon. Car elle non plus n’avait pas eu de rapport depuis leur dernière fois, donc malgré son endurance assez entraînée – à cause de Tom – , elle se fatiguerait bien assez. Passons. Les attentions de son androgyne avaient été extrêmement bien perçues par la brune, et elle lui montrait son envie en embrassant sa peau, cette odeur qui n’a jamais pu quitter son esprit.

Cherchant à lui faire le plus de bien possible, faire réagir à nouveau son corps au sien était chose aisée. Enfin, avant. Là, elle remarquait que c'était un peu plus long. Allait-elle chercher la raison ? Non. De toute manière, elle n'allait pas commencer à s'affoler pour rien en se disant qu'il y avait peut-être un problème lors de leur première fois, ou bien il avait changé d'avis, ou son corps ne voulait plus du sien, ou pleins d'idées aussi saugrenues les unes que les autres qui la feraient psychoter et perdre tous ses moyens. Hors de question. Quoiqu'il en soit, embrasser sa peau et le caresser ne suffisaient apparemment pas. Apparemment, il avait trouvé le truc pour se réchauffer un peu, et elle le laisserait faire autant qu'il le voudrait. Avoir le regard de son petit ami se balader sur tout son corps et sentir que ça l'excite, quoi de plus satisfaisant pour une femme ? Sa contemplation la fit sourire en entendant son piercing claquer contre son palet, signe distinctif qu'il aimait vraiment bien ce qu'il voyait. En doutait-elle ? Nullement de toute façon, elle savait trop ce qu'il ressentait pour elle … et vice-versa.

Quand elle le sentait reprendre d'aplombs, elle n'était que plus ravie. Le contact de leurs lèvres la fait sourire et répondre avant la même tendresse, puis aussi fiévreux qu'il le rendait au fur et à mesure, bien qu'il le coupa trop vite à son avis, mais bon, sentir ses doigts sur ses hanches, c'était tout aussi appréciable. Elle se rappelait leur moment intime passé, se demandant encore un peu pourquoi elle a mis autant de distance entre eux. Elle regrettait vraiment, mais avoir eu du recul avait été une bonne chose pour elle. On se rend compte que l'on tient à une personne que lorsqu'on l'a perdue, ce dicton, elle l'avait bien assimilé et retenu. Elle ne ferait pas l'erreur de le quitter une seconde fois, pour n'importe quelle raison d'ailleurs ! Le bonheur, elle le voulait trop désormais et ne pourrait plus s'en passer, ni l’entacher comme elle avait pu le faire avant. Quand elle regardait son amour, elle n'avait qu'une envie désormais : profiter de chaque moment passé ensemble et ce pour le reste de sa vie, bien qu'elle ne pense toujours pas à des fiançailles ou un mariage. Non, juste vivre des moments tous les deux, comme celui-ci qui finalisait leur remise en couple et surtout, leur amour.


La jeune brune fut sorti d'un coup de ses pensées. Comment ? C'est simple, son magnifique petit ami venait de faire quelque chose qu'elle ne soupçonnait pas qu'il puisse faire un jour. Non pas qu'elle doute qu'il aime qu'elle soit au-dessus - loin d'elle cette idée ! - mais simplement qu'elle n'aurait jamais pensé qu'il la mettrait de lui-même sur lui, comme ça. Elle aurait pu être déboussolé, perdue et entrain de perdre ses moyens … mais il n'en était absolument rien. Au contraire finalement. Elle aimait bien dominer donc la situation n'était en rien une corvée pour elle. Elle savait qu'il ne la laisserait pas faire toute seule et donc, elle pouvait commencer à profiter de sa position actuelle, son regard sondant le corps de son beau brun, de haut en bas, puis de bas en haut et croise son regard qui entreprend la même chose sur son corps à elle.

Après avoir bien pris la peine de détailler cette chair offerte, elle laissa ses mains vagabonder dessus, prenant un grand plaisir à aller doucement – son côté sadique sûrement – pour bien prendre le temps de l'exciter au maximum. Ses lèvres virent se rajouter à ses mains, délaissant des baisers sur tout le corps de son partenaire si affolement magnifique, venant jusqu'à son ventre, et dévient sur son aine, puis reviennent lentement au ventre, puis les stoppe en souriant, regardant son entrejambe largement mieux réveillé qu'il y a encore quelques petites minutes. Avant de faire quoique ce soit d'autre, elle releva les yeux sur lui, plus noirs d'intensité et d'envie que jamais, mais désire encore le faire attendre. Puis, toujours dans la même lenteur, elle se redressa un peu, ses mains qu'elle avait posé sur ses cuisses remontant petit à petit, une main restant caresser son aine où se trouve son tatouage, pendant que l'autre vint frôler du bout de ses doigts le sexe de son beau brun, ne le quittant pas du regard.

Ne pouvant attendre plus longtemps, elle prit son membre dans la paume de sa main. Le dévorant toujours autant du regard, voulant lui faire le plus de bien possible pour lui faire vraiment prendre confiance en ce qu'il fait avec elle, elle commença de longs mouvements dessus, le regardant amoureusement et vient sceller leur lèvre pour un tendre baiser, se laissant complètement aller et exploite au maximum sa domination sur lui. Quittant un bref instant ses lèvres, elle mordait doucement la lèvre inférieur de son chanteur, se délectant de le toucher à nouveau si intimement et sait qu'elle ne pourra vraiment plus se passer de lui. Elle aimait tellement tout de lui … et elle se rendait compte qu'elle lui était vouée corps et âme, alors pourquoi lutter et être malheureuse quand la personne qui vous rend heureuse vous tend la main ?

(mon retard est impardonnable .. en espérant que la réponse soit un minimum potable .. sincères excuses ..)

La peur de son petit ami quand elle entreprit des choses plus intimes entre eux se ressentait et demeurait plus que visible. Mais elle ne comptait pas arrêter et elle fut soulagée quand elle le vit se radoucir très vite et profiter simplement de ce qu'elle lui offrait. Tout ce qu'elle voulait, c'était lui faire du bien, quoi de plus logique. Son amour pour lui restait fort en elle, maintenant qu'elle avait pu vraiment lui dire, le partager et ne plus douter sur des peurs idiotes. La brune ne put retenir un sourire satisfait en entendant son chanteur gémir. Quoi de plus gratifiant que de pouvoir savoir que ce que l'on donne est apprécié ? Malgré cela, elle voyait rien qu'à ses traits que les émotions se bousculaient en lui. Peut-être était-ce une bonne idée finalement, comme ça il devra vite se décider entre l'envie et le plaisir qu'elle compte lui donner, ou ses incertitudes – qui sont la faute de la brune … bref – qui le tourmentent sûrement encore un peu. Mais il devait choisir, et vite.

Apparemment, il avait entendu sa demande silencieuse. Ses doigts sur sa peau lui faisaient un effet des plus jouissif. Il avait cette manière de faire à lui qui la rendait folle, folle de lui, encore et encore, sans qu'elle ne puisse rien faire contre. Et elle était heureuse de ne plus pouvoir lutter contre cet amour si puissant qu'elle ressent à son égard. Chaque caresse rendait la jeune demoiselle plus avide de son compagnon, essayant de ne pas y aller trop fort sur son intimité, voulant partager un moment plus long que celui-ci. Leur regard se croisèrent et elle sut que leur moment intime était vraiment loin d'être terminé. Cependant, elle ne s'attendit pas à sentir leur position se permuter à nouveau, bien qu'au final, elle adorait le voir reprendre le dessus si brusquement. Elle ne chercherait pas d'explications, vu qu'il n'y en avait pas. Que Bill se laisse plus aller de cette façon l'excitait à un point …

Son regard sur elle la réchauffait encore de quelques degrés, son baiser la rendait dingue, et elle passait ses bras autour du cou de son amour pour rester connecter à la réalité, répondant avec passion au baiser. Leur corps se rapprochait encore, elle frémissait d'impatience. Impatience qui fut très vite comblée quand elle le sentit en elle. Un léger gémissement passait la barrière de ses lèvres. C'était divinement bien, divinement bon. Elle sentait son regard sur elle, mais elle gardait les yeux fermés, savourant ce qu'elle ressentait à ce moment précis : de l'amour, du plaisir, du bonheur, de la joie … Quelques mouvements la mettaient déjà presque hors d'haleine. C'était la deuxième fois pour chacun d'eux, donc quelques forces en moins. Elle n'en restait pas moins endurante, loin de là !

La lenteur qu'il lui imposait devenait de plus en plus dur à gérer. Certes, il ne fallait pas aller trop rapidement et profiter, mais là, c'était insoutenable. Rouvrant lentement les yeux, le souffle saccadé, elle détaillait le visage harmonieux de son petit ami, le sourire aux lèvres. L'une de ses mains vint de poser sur sa joue et elle se releva un peu, à peine pour capturer ses lèvres amoureusement. C'était totalement contradictoire, elle qui désirait que les choses aillent un peu plus vite, elle venait de commencer un baiser doux et calme. Il ne fallait sûrement pas comprendre. Appuyant à peine le baiser, elle se décida – ne pouvant pas attendre plus longtemps – à bouger son bassin, quémandant plus à son partenaire. Il allait le faire de toute façon, elle en était convaincu. Dans le cas contraire – bien que ça l'a tente encore – elle changerait leur rôle, mais son androgyne avait l'air de bien aimé sa place, donc elle le laisserait choisir de ça.