Et en plus je m'incruste (Strify)

Je te dirais bien que tu es un ange tous les jours mais j'ais peur de savoir comment tu réagirais. Bien sûr il y a des fois où tu me fais sortir de mes gonds, où tu m'énerves au plus haut point, mais d'un autre côté, je ne suis pas mieux.


ça me rassure de savoir qu'il veut bouger, même si c'est juste pour me rassurer.


Dis-je en lui donnant une petite tape amicale sur les fesses.
Remarque, je ne dois pas être mieux, chez moi aussi des larmes ont coulées.


Bien sûr, depuis le temps que l'on squatte l'un chez l'autre, il peut faire comme chez lui dans ma villa.

Il quitte le salon, j'essuie mon cou où ses larmes sont venues glisser. Bien sur, j'ai eu la bonne idée de mettre mon t-shirt blanc, qui a un peu dévié au noir au niveau de là où sa tête était posée quelques instants auparavant. Mais comment t'en vouloir ?
Je soupire et monte dans ma chambre pour me changer. C'est bizarre, j'ais l'impression de ne plus avoir assez de forces pour l'aider à se changer les idées. Comment trouver une activité qui ne lui fera pas penser à ses démons ?

Ca me fait raler de pas avoir mes affaires, j'ai pas l'habitude de me maquiller avec le make up de Strify. D'habitude y'en a à moi qui traine, ou je me débrouille à en avoir avec moi. Mais là bah débrouille toi coco y'a que ça à bord. Donc obligé de m'y prendre 5 fois pour obtenir quelque chose que j'aurais fait d'un coup avec mon maquillage. Mais le résultat est pas trop mal, ça va. Je redescends dans le salon mais Strife est deja plus là, je monte donc dans sa chambre en retenant un fou rire. Il a du se rendre compte de l'état de son tshirt. Bon heureusement, il est blanc donc on le fout dans la javel et le problème est réglé.

Si on bouge j'te conseille de t'habiller, je ris en le voyant tourner dans sa chambre torse nu. Pas qu'il fasse froid mais si c'est pour créer une émeute non merci. Et me dis pas que tu trouves rien à te mettre t'as des fringues qui trainent partout.

Je le vois partir dans ma salle de bain. D'ordinaire, je gueulerais parce que je déteste par dessus tout que quelqu'un d'autre que moi touche à mon maquillage. Je trouve ça encore plus personnel que ma brosse à dents !
Mais bien sût, aujourd'hui, je ne dirais rien. Je ne vais pas laisser ce pauvre Kiro avec cette tête. D'ailleurs, il faudrait bien que je me bouge, parce que à ce rythme la, Kiro sera prêt que je serais même pas monté dans ma chambre.

Je m'y dirige donc, passant devant la cuisine où tout est encore posé sur la table. Je soupire et commence un peu à ranger, mais ça me soule très vite alors je monte dans ma chambre, me promettant de ranger en redescendant.

Je retrouve ma chambre chérie, et me dirige vers mon armoire. J'enlève mon t-shirt sal et le pose sur le pied du lit.
Le problème quand on est connu : on a trop de fringues, les miennes, celles offertes par les fans, celles qu'on nous offre après les photoshoots... résultat, je ne sais pas quoi mettre.
Je tombe en contemplation devant tout ça et j'hésite, pensant le pour et le contre de chacun de mes t-shirts.
Je n'entends même pas Kiro venir me rejoindre.


dis-je en prenant une voix qui se veut chaude et suave. Ce qui fait rire Kiro au passage, ok j'ais compris j'ais l'air ridicule ><


Rhalàlà je ne sais pas ce qu'il me prend, peut être le fait qu'il m'ai ammené le petit dej' ou sa tristesse accablante, mais normalement JAMAIS je n'aurais laissé qui que ce soit choisir des vêtements pour moi !

T'es vraiment prétentieux toi des fois, dis-je en souriant.

Mais je peux pas dire le contraire, il est magnifique. Faut juste qu'on oublie de lui dire, il a deja tendance à se la jouer alors si on lui fait des compliments il va vite devenir insupportable. Je m'approche du lit en riant, amusé.

Ah en plus tu veux te faire beau pour moi ?

Ca me plairait si il me disait que oui... Mais faut pas confondre rêve et réalité. Je soupire, fouille dans les tonnes de fringues sur son lit et tire une chemise noire de la pile. Bah voilà, ça c'est parfait.

Allez enfile ça je vais ranger le bordel que t'as laissé en bas, je souris en déposant un baiser léger dans son cou. Mais essaie de pas mettre 50 ans.

Oui, Strfy Gersan a TOUJOURS le dernier mot !
Je préfèrerais qu'il me donne d'autres qualificatifs, je ne sais pas, adorable, sympa, drole, excellent chanteur, tout ce qu'on veut mais pas prétentieux... tout ça n'est qu'une illusion, pour que personne ne sache à quel point je suis fragile et que je manque de confiance en moi. Qu'est ce qu'il ne faut pas faire pour se protéger des gens en général...


Enfin sortir... dans le sens sortir dehors hein, pas sortir en couple... quoique ... je ne serais pas contre hein... Nan couchez cerveau !!!!

Finalement il choisit une chemise noire, bon choix, pourquoi pas ^^


Il me fait un bisou dans le cou et je me sens défaillir. J'ai envie de prendre son bras et de le garder près de moi seulement il est déjà parti...


Je le vois sortir de ma chambre, je soupire. J'enfile ma chemise choisie avec soin par mon Kiki puis vais dans la salle de bain. Je prends un coton avec du lait démaquillant que j'applique dans mon cou où il reste un peu de traces de maquillage, puis sous mes yeux histoire de rafraichir un peu ma tronche. Un coup de blush, de fars à paupière, une dernière touche de gloss et hop, on est parti.

Je retrouve Kiro en bas, dans la cuisine

[désolée j'ai eu un méga bug de connexion internet ><"]

Je sais mais si je laisse ça là quelque chose me dit que ça sera toujours là demain, et le jour d'après et...

Je roule des yeux, comme si je pouvais continuer à répéter ces mots encore et encore. J'éclate de rire. Ok j'exagère, mais autant que ça soit fait. Que ce soit par l'un ou l'autre qu'est ce que ça change.

Tu vois c'est déjà fini, je ris en jetant les derniers sacs. C'était pas la peine de me faire une montagne pour trois trucs. Tu devrais mettre cette chemise plus souvent, j'ajoute en me mordant la lèvre.

Pu...réééééé il est magnifique. En fait non, faut pas qu'il s'habille comme ça plus souvent sinon je vais totalement perdre le controle. Ca devrait être interdit d'être aussi beau. Je détache mon regard de ses lèvres, attrape ma veste qui a atterri je sais pas trop comment sur le dossier du canapé et sourit.

Bon on y va ou on attend la neige ?

[Comme dirait Tom avec son accen adorable "pas de problème" xD]


Bon ok le ménage et moi on est pas trop copain mais je sais faire un effort quand il le faut. Enfin, dans le tour bus seulement, pour ne pas faire chier les autres. Il le sait parfaitement et se fou bien de ma gueule avec ça... bah quoi, chacun ses défauts ><


Dis-je en éclatant de rire à mon tour.
Euh... j'ais révé où il vient de me faire un compliment. Comme un con, je sens le rouge et une petite chaleur me monter aux joues.


Putain, je dois avoir l'air demeuré avec mon sourire niais sur la gueule...


Ajoutais-je avec une voix aguicheuse. Bah quoi, c'est vrai !
Il va chercher sa veste, j'attrape la mienne sur le porte manteau.

Je souris, essayant de maitriser les battements de mon coeur. Si il arrete pas de me regarder comme ça ou de m'appeler "chéri" je vais vraiment finir par lui sauter dessus. J'aimerais qu'il m'appelle vraiment comme ça, enfin l'entendre, être à lui... Il me demande où je veux aller, je soupire.

J'en sais rien... On s'en fout on a qu'à se balader on verra bien.

Ce qui changerait pas de d'habitude, en fait.

D'un autre coté, c'est avec lui que je parle donc c'est logique que je le regarde. Et puis ça m'arrange bien, il est quand même bien plus agréable à regarder que n'importe quoi dans mon appart.

Pourquoi je l'appel chéri ? ça m'arrive parfois, quand on est tous les deux et que je me sens particulièrement proche de lui, ou alors quand on est tous ensemble en train de déconner et qu'on se trouve des surnoms plus débiles les uns que les autres.
D'un autre coté, avec la vie que l'on mène, on ne peut pas dire qu'on ai le temps d'avoir des chéri(e)s... à part Yu, mais lui c'est un cas à part. Et quand je vois comment il souffre lorsque Vanessa n'est plus avec nous, je me dis que je suis aussi bien tout seul... enfin tout ça pour dire qu'un "chéri", un compliment, un câlin, de temps en temps dans notre vie de fou, ça fait du bien !


Je ne sais pas pourquoi, mais à chaque fois qu'on décide d'aller se promener sans savoir où on va, on attérit au lac du parc...

C'est vrai, je souris. On a qu'à aller directement là-bas alors si tu veux, je propose. Ca nous évitera de tourner en rond.

Mon coeur fait des bonds, cet endroit est... C'est là-bas qu'on a composé nos premiers morceaux, là où tous nos fous rires et nos souvenirs sont ancrés... Là bas que je me suis rendu compte que ce que je ressens est plus que de l'amitié. C'est beaucoup plus fort que ça.

Et c'est calme là-bas, je pense à voix haute. Au moins on est surs d'être tranquilles.

J'adore cet endroit, on a toujours l'impression d'être seuls au monde dans ces cas là. Il n'est pas très grand, absolument magnifique mais pas tellement fréquenté.
Je crois qu'on aura tout fait la bas : se rouler dans l'herbe; des batailles d'eau, des courses poursuites. Mes premières compos, des répètes acoustiques... Des pleurs aussi.

Et encore plus avec Kiro... C'est ici que nous nous sommes donnés rendez-vous à notre premièr rendez vous après la convention de mangas. Et si nous avons besoin d'être au calme pour réfléchir ou de parler, c'est là que nous allons.


Ajoutais-je dans un demi rire


TA GUEULE STRIFY pour voir ? ouais c'est mieux ...

Remarque, je murmure en me rapprochant de lui et pose mes mains sur ses hanches, si c'est juste pour être tous les deux on peut aussi bien rester ici.

Mes lèvres caressent doucement son cou, mon coeur bat à une vitesse folle alors que je colle mon corps au sien. Ma main s'est posée à sa nuque, se mêle tendrement à ses cheveux. Je le sens frissonner, pose mes lèvres sur les siennes et l'embrasse passionnément. Je sais que je perds la raison, que y'a des chances qu'il me repousse, que je me fais surement des idées, que... Mais je m'en fiche. Je préfère perdre en ayant essayé que perdre sans avoir tenté le coup. Et je sais que pour lui ça en vaut la peine.

Oh putain, cerveau en surchauffe, faites quelque chose, un éventaille, un extincteur, viiiiiite ! Il se rapproche de moi, j'hallucine juste de sa démarche.

Ses mains sur mes hanches, mon dieu, je crois que mon coeur va sortir de ma poitrine.

Il... il me propose de rester ici pour qu'on soit tous les deux... mais il a quoi en tête au juste ? Parce que mon cerveau pervers pense à des trucs... Et si on reste chez moi... je risque de le violer, chose que je n'aurais pas fait au parc... quoique...

Il est collé à moi et je retiens mon souffle, suis-je en train de rêver ? ça ne peut être que ça... sa douce main dans mon cou... J'en frissonne. Ses lèvres sur les miennes... je perds pieds... j'en avais tellement envie, et tellement rêvé. Je ferme les yeux insinctivement, pour mieux sentir les sensations qu'il me procure.

Non, je ne veux pas que ça s'arrête, je ne veux pas ré ouvrir les yeux, j'ais tellement peur que tout cela ne soit pas réel, ou qu'il ai fait ça comme ça, par simple pulsion. Pourtant, il finit par s'éloigner de moi.
Il faut que je sauve la face, après tout, je ne sais pas pourquoi il a fait ça

Je me détache de Strify à regret, mais j'ai mal. J'ai envie de vomir, ce gout de sang qui revient encore... J'ai mal au ventre. Ca fait 10 mois que je réussis à le cacher mais là...

Je reviens, je réussis à articuler en essayant de sembler normal. Enfin disons comme je suis d'habitude. S'il te plait... Reste là, d'accord.

Je cours à la salle de bains, essaie de me calmer. J'ai pas envie qu'il me voit comme ça, je vais lui faire peur... Mais j'ai trop mal, faut que je vomisse. A peine ai-je posé ma main sur mon ventre que des larmes acides me viennent, et je me retrouve à vomir mon propre sang. Encore.

Hein ? Pourquoi il s'enfuit ? Normalement je prendrais peur, peur qu'il regrette ce baiser, peur qu'il se rende compte qu'il vient de faire THE connerie de l'année, peur qu'il ne veuille plus affronter mon regard...
Seulement là, il est parti en courant dans mes toilettes. Il aurait été dans mes suppositions du départ, il serait rentré chez lui.

Il me dit qu'il revient, que je ne dois pas bouger.


Trop tard, il est déjà parti. Il me fait peur, s'il y a bien une chose que je compte faire, c'est ne pas le laisser seul s'il est malade.
Je me dirige donc vers mes toilettes, la porte est fermée. Je l'entend vomir, bien sur, je m'inquiète

J'ai envie d'entrer, de lui tenir ses cheveux pendant qu'il se soulage. Mais il m'a demander de ne pas venir. Que faire ?

J'entends Strife m'appeler, me demander si ça va. J'essaie de calmer ma respiration, ferme les yeux. Si il rentre il va flipper...

Je... Ca va aller ça passe.

Je me lève doucement, m'adosse au mur pour me donner le temps de me calmer. Je retrouve doucement une respiration normale et me depeche de tout nettoyer avant qu'il entre. Puis j'essuie les larmes bloquées au coin de mes yeux avant de sortir. Bien sur le regard de Strify sont pleins de questions, ce qui me fait baisser les yeux. Je veux pas qu'il sache, je veux pas qu'il angoisse à cause de ça... Je pose ma main sur sa joue et la caresse doucement.

T'en fais pas, ça va mieux. Ca va aller.

J'entends du bruit derrière la porte, je suis intimement persuadé que Kiro est en train de vomir.


Il a beau me jurer que ça va passer, je m'inquète sérieusement.

Encore quelques minutes d'attente devant la porte close et puis


Non, c'est au dessus de mes forces de ne pas être là pour lui.
Je n'attends pas sa réponse et entre. Il est extrèmement pâle, et ses yeux sont rouges


Ma voix est désolée, j'ai mal de le voir comme ça. J'essaye de sonder son regard mais rien n'y fait, il m'évite. Ce qui me laisse d'autant plus croire qu'il me cache quelque chose.
Il me caresse doucement ma joue, pour me rassurer mais ça ne marche pas avec moi.

Les médecins peuvent rien faire, je soupire. Je sais ce que j'ai, mais on peut pas faire grand chose. T'en fais pas faudra plus que ça pour me foutre ko, tu le sais.

Je suis con ou quoi ?! Je suis pale comme un mort parce que j'ai rien mangé depuis deux jours, il sait que je suis malade et je lui dis de pas s'inquiéter... Faut vraiment être con. Enfin en même temps les médecins peuvent vraiment rien faire pour moi. Je suis pas assez malade à croire, c'est désespérant. J'embrasse Strif' sur la joue et file dans la cuisine ou j'attrape un verre d'eau que je recrache au fur et à mesure dans l'évier pour enfin me débarrasser du gout de sang dans ma bouche. Il me rejoint, je nettoie vite tout ça avant qu'il voit que c'est du sang et l'embrasse furtivement avant de le prendre dans mes bras.

Ca va aller, Strife. J'me sens mieux. Laisse les médecins s'occuper de patients qui ont besoin d'eux, je peux gérer ça sans eux.

Je reste livide, un vent de panique s'empare de moi. Alors Kiro a déja vu des médecins, il sait ce qu'il a, il est malade et moi je n'ais rien vu. Et je me prétends être son frère, qu'il est l'une des personnes des plus importantes de ma vie. On dit que l'amour rend aveugle... jsuis vraiment le roi des cons.

Et comment moi, qui est peur par dessus tout de la maladie, je pourrais ne pas m'inquiéter pour lui maintenant ? Je le faisais déjà suffisemment avant.


Il m'embrasse sur la joue, mon coeur se fend. J'avoue, j'aurais aimé qu'il m'embrasse. Alors tout à l'heure, ce n'était rien ?
Je suis peut être con, mais je suis un vrai connard aussi. Kiro vient de me faire comprendre qu'il est malade et moi je ne pense qu'à ce bisou sur la joue et à la déception qui s'est emparée de moi. Je me dégoute parfois...

Il file dans la cuisine, prend un verre dans le placard, oui il fait comme chez lui et il a raison, depuis le temps... Je m'approche de lui et pose une main sur son épaule, comme pour lui montrer que je suis là pour lui. Il se relève, m'embrasse furtivement -mon coeur se met à battre beaucoup plus vite- puis me prend dans ses bras. Bordel que j'aime cette sensation ! Il est toujours dans le creu de mon cou, je lui murmure à l'oreille

Je souris tristement, je sens qu'il a vraiment peur... Mais si je lui dis la vérité, est ce que cette peur ne grandirait pas davantage.

Ca fait 10 mois que j'ai régulièrement mal au ventre, alors des fois ça fait tellement mal que je suis obligé de vomir pour que ça aille mieux. J'ai fait des examens, les médecins m'ont assuré que cétait moins grave que ça en avait l'air. J'suis juste trop nerveux, je lui explique doucement. T'en fais pas pour ça, d'accord. C'est moins grave que ce qu'on peut penser.

Je caresse sa joue, l'embrasse tendrement avant de le serrer contre moi. Je suis tellement bien avec lui...

Je sais que je suis chiant quand je suis inquiet, mais comment ne pas l'être dans de telles circonstances... Maintenant, je vais tout le temps être sur son dos, à savoir si ça va ou pas. Il va falloir que je me freine pour ne pas l'étouffer.



Je reste choqué, si longtemps que ça que je ne vois rien ...

La nervosité, seule cause de son mal. Je sais qu'avec la sortie de l'album, la tournée aux USA, nous avons été chamboulé mais quand même. Je reste dubitatif, je suis sur qu'il ne me dit pas tout.
J'arque un sourcil, essayant d'en savoir plus, mais il préfère m'embrasser et me faire un câlin. Je ne dis pas que je suis contre, bien au contraire mais je reste quand même sur mes gardes.

Non, je lui murmure calmement. Les autres le savent pas non plus, j'en ai parlé à personne. Yu m'a vu malade une fois, mais j'ai prétexté une gastro et comme ça a été une seule fois il s'est dit que j'allais mieux alors il a pas cherché à comprendre. J'en ai parlé à personne, les seuls à être au courant avant aujourd'hui c'était les médecins et moi.

Un mal de tête commence à faire vriller mes tempes, me faisant soupirer. Je déteste cette sensation, je deviens aussi faible qu'un enfant. Je prends la main de Strif' dans la mienne et l'emmène avec moi jusqu'au canapé pour que je puisse m'asseoir. Si je lui fais une chute de tension en plus, quelque chose me dit que ça va pas lui plaire. Je viens encore une fois me réfugier dans ses bras et pose mon visage dans son cou avant de fermer les yeux. Quand je suis dans ses bras j'ai qu'une envie, que le temps s'arrête et nous laisse tous les deux.

Si tu savais comme t'es indispensable à ma vie...

Ouf, personne n'est au courant. Je crois que je l'aurais mal pris si quelqu'un d'autre que moi le savais. Parce que JE suis son meilleur ami, son frère, son confident...


Je sais qu'il déteste qu'on le plaigne ou quoique ce soit dans le genre, il a voulu garder ça pour lui jusqu'à maintenant, ce n'est pas parce que je sais enfin la vérité que ça va changer.


Oui, je connais un peu sa mère comme il connait mon père et mon frère. Ils nous arrivent de nous inviter pour un repas, un anniversaire... Et puis, je passe ma vie avec lui alors si sa maman s'inquiète et qu'elle veut en savoir plus ;car c'est clair que Kiro ne lui dira rien -_-; elle m'envoie en mission.

Il prend ma main et nous dirige au canapé. Là il me fait un nouveau câlin, j'ai l'impression de vivre quand je suis dans ses bras. Je passe les miens autours de sa taille, pour le garder encore un peu près de moi, de mon coeur qui bat pour lui.


Dis-je en lui déposant un petit bisou tout doux dans le cou

Mais y'a pas de quoi s'inquiéter, je lui assure d'une voix calme. Vraiment, c'est pas grave. J'ai pas envie qu'elle stresse encore plus, faut qu'elle se concentre sur ses études.

En fait ça fait 4 mois que ma mère a repris ses études de médecine, études qu'elle avait mis entre parenthèses pour moi. Et cette fois je veux que ça marche pour elle.

Je souris, me redresse et colle son front au sien le regardant dans les yeux. J'ai envie de lui dire, depuis tellement longtemps... Ma voix n'est qu'un murmure, mais je crois que jamais j'ai été si sincère que maintenant.

Je t'aime.

Répliquais-je en poussant un long soupire désespéré.


Ajoutais-je dans un petit rire. C'est con, je sais, mais je fais ce que je peux pour le détendre... et me rassurer.

Ses yeux. D'une couleur si changeante, parfois ils semblent bleus, parfois verts, d'autres fois encore plus gris. Oui cette couleur change selon les humeurs intérieures de Kiro. C'est bizarre je sais. A moins que ça ne soit que le fruit de mon imagination ?
Quoiqu'il en soit, il plonge son regard dans le mien et je crois m'y noyer. Son front collé au mien... Je n'ais qu'une envie, c'est de l'embrasser.

Et puis il me murmure quelque chose. Il faut quelques secondes à mon pauvre cerveau pour en analyser le sens mais lorsque c'est fait, mon coeur ratte un battement.
Bien sur, nous nous sommes déjà dit des "je t'aime", mais c'était par pure fraternité ou amitié. Mais là, je sens un sens tout à fait différent dans sa voix. Et ça me fait planer.

Je ne résiste plus et viens lui embrasser d'abord chastement ses douces lippes roses


Puis n'y tenant plus, je fais rejoindre à nouveau nos deux bouches pour un baiser un peu plus passionné.