Et en plus je m'incruste (Strify)

Genre ce n'est pas grave, il a vomit il y a encore peu de temps et voila que mon père le frappe dans le ventre. Mais non, ce n'est pas grave >< Je sais qu'il veut me protéger mais je ne suis pas complètement idiot non plus...

Je le force à monter, je sais que même si j'ais envie qu'il soit à mes cotés, le fait qu'il soit là empire les choses. Je reste sur la3ème marche de mon escalier, histoire d'être à la mê hauteur que mon père. Une fois que Kiro a disparu de mon champs de vision, je peux enfin devenir un être froid, sans expressions sur mon visage. Je ne voudrais surtout pas que Kiro découvre cette face de ma personnalité, je le dégouterais.

Nous sommes à présent face à face avec mon père, lui à bout de souffle d'avoir tant crié, moi impassible.

"Bon on reprend depuis le début ?"

Il acquiesce, il va falloir la jouer fine pour ne pas l'énerver à nouveau.

C'était quoi ce baiser ?
"Papa, tu sais bien que Kiro est quelqu'un de particulier pour moi"
C'est une raison pour vous rouler des pelles ?
"On ne se roule pas des pelles"
Alors pourquoi as-tu les lèvres si rouge hein ? Qu'est ce qu'il se serait passé si je n'étais pas arrivé ?
"Il se serait passé ce qu'il se serait passé"
Ecoute, je sais que tu le considères comme ton petit frère, ce qui fait bien souffrir ton vrai frère au passage, tu sais Stefan ... Mais ce n'est pas une raison pour vous embrasser !
"Mais je l'aime Papa"

J'ai crié cette dernière phrase, c'était plus fort que moi, il a joué sur la corde sensible, celle de me parler de mon frère. Il est de 3 ans mon cadet mais il compte beaucoup pour moi. C'est vrai qu'en ce moment, nous nous sommes un peu éloigné à cause de notre succès mais de savoir qu'il souffre de ma proximité avec Kiro me gène.

Et bien dis lui plus souvent il n'a pas l'air de s'en rendre compte"Je parlais de Kiro"

Je n'aurais pas du dire ça. Sa main droite s'abat avec violence sur ma joue, ma tête se retourne sous le coup de sa force et ma main frotte la trace rouge qu'a laissé celle de mon père. Des larmes me montent immédiatement aux yeux.

"Degage"

Mon regard est noir et transperçant, il reste quelques secondes face à moi mais ne bouge pas

"Je t'ais dis de dégager de chez moi !!!!"

Je le pousse un grand coup, il finit par se retourner et partir sans rien ajouter.
Il faut que j'aille voir Kiro, que je sache comment il va mais...
Je me colle le long du mur et m'y laisse glisser, je m'assois sur une marche. Des larmes coulent sur me joues, je ramenne mes jambes sur ma poitrine, les emprisonnent de mes bras et pose ma tête dessus, continuant toujours de pleurer. Je n'ais plus une force

Invité

Je sais pas ce qui se passe... Des cris. Une porte qui claque. Un bruit étouffé. Des larmes. Pourquoi ? Je sens ses larmes, son chagrin venir jusqu'à moi. Putain non il a pas le droit de le faire pleurer.

Je réussis, difficilement, à me lever et ouvre la porte de la chambre. Strife est là, au milieu des marches, et... il pleure. Je descend les escaliers, me laisse tomber derrière lui et passe un bras autour de son torse avant de laisser une de mes mains caresser ses cheveux sans rien dire. Je sais pas quoi lui dire, j'aimerais tellement trouver les mots... Mais ses larmes continuent de couler, nous faisant du mal à l'un autant qu'à l'autre. Il a beau dire, son père est quand même un bel enfoiré pour le mettre dans des états pareils.

Je ne sais pas combien de reste là, comme un gamin à chialer dans mon escalier. Je dois faire pitié à voir comme ça.

Je sens très vite sa présence, il a beau être extrèmement discret, je le ressens, c'est tout. Il me rejoint et m'enlace, je n'arrive pas à m'arrêter de pleurer. Mais à force, je ne sais plus si c'est à cause de la giffle, de ce qu'il m'a dit, ou du mal qu'il a fait à mon Ange.

Il ne dit rien, d'un autre coté, il n'y a rien à dire. Je n'avais qu'à pas embrasser Kiro devant lui, tout est ma faute.
C'est la seule chose que j'arrive à articuler

"Je suis désolé"

Invité

Je me redresse en secouant la tête, l'attire contre moi pour le serrer dans mes bras. J'essuie doucement ses larmes en le bercant comme un enfant, resserre doucement mes bras autour de lui en sentant qu'il s'accroche à moi.

C'est pas de ta faute Strife, ok. T'es pas responsable de tout ça, je lui murmure calmement. C'est pas de ta faute mon ange. Calme toi, c'est fini maintenant.

C'est fini. Ne reste que du mal, des larmes causés par un père qui soi disant aime son fils mais se croit le droit de régir sa vie. Un homme qui ne croit plus à l'amour et finit par ne plus le comprendre... Sans voir qu'à agir comme ça il ne fait que faire du mal à son fils. Le pire c'est surement qu'il sera pas le seul à réagir comme ça en nous voyant tous les deux. Mais je comprends pas de quel droit ils nous jugent... Laissez nous nous aimer, merde on fait rien de mal. On veut juste que vous nous laissiez tranquilles.

Je le sens tout contre moi, ça me calme un peu. Il me berce, je finis par cesser de pleurer. C'est dingue l'effet apaisant qu'il peut avoir sur moi. Je crois qu'il a été trop longtemps loin de moi, je m'accroche à lui comme si j'avais peur qu'il me soit enlevé à nouveau.

"Bien sur que si, c'est ma faute. Si je ne l'avais pas provoqué en t'embrassant..."

Tout le reste de la scène se repasse dans ma tête, tout, les hurlements et surtout...

J'essuie mes larmes avec colère d'un revers de manche

"Mais toi Bébé, comment tu vas ?"

L'autre lui à collé un poing dans son tendre ventre, aggravant très probablement son état, et moi je pleure comme un gosse.

Je passe ma main sur son ventre, et je le vois grimacer. Rien qui vaille donc...

Invité

Je le sens se calmer doucement, caresse sa joue. Ca devrait être puni de faire pleurer les anges...

T'as rien fait de mal, je murmure en essuyant une trace de maquillage entrainée par ses dernières larmes. Il y a trop de tensions entre ton père et moi, quoi qu'on fasse ça aurait mal fini... Surtout qu'on est trop cons pour s'arrêter, lui comme moi.

Sa main se pose doucement sur mon ventre mais m'arrache une grimace, ce coup de poing m'a rendu beaucou plus sensible que d'habitude. Et à voir ses yeux plein de questions, il a senti la poche de sang qui se contracte douloureusement me forcant à fermer les yeux tant la douleur est forte. Je soupire, prends doucement sa main dans la mienne.

Son coup de poing m'a pas fait de bien, mais j'ai vu pire t'en fais pas pour ça.

"J'aurais du te protéger... je t'avais promis de prendre soin de toi, que ça ne se reproduirait pas ce genre de chose"

Quand mon père l'avait collé au mur, j'avais eu la peur de ma vie. Mais là, il a carrement dépassé les bornes. Et je n'ais pas été foutu de m'interposer pour préserver l'homme que j'aime.

Je passe ma main sur son ventre, au dessus de son t-shirt, pile là ou mon père a frappé. Il grimace, mon père n'y a pas été de main morte. J'attends qu'il me dise comment il va, même si je sais qu'il ne peut aller bien.
Il me prend la main, et encore une fois, il m'assure que ça va aller.

Je soupire, pas vraiment rassuré. Je veux soulever son t-shirt, pour voir s'il a un hématome, s'il faut lui poser de la glace. Je prend le bord en bas mais il m'en empêche.

"Kiro, laisse moi voir"

Il continue de s'y opposer, et c'est là que je vois quelque chose qui attire mon regard. Je déglutie difficilement et un vent de panique s'empare de moi

"Mais c'est du sang !!!"

Invité

C'est pas grave mon ange, t'as pas à t'en vouloir. Je suis là, tu vois ça va aller.

Quoi, c'est vrai c'est pas sa faute si son père est assez con pour préférer frapper que parler. Et non je suis pas pareil, je fais que me défendre. J'allais pas non plus le laisser me frapper, je sais que je peux être con mais pas à ce point.

Du sang. Je sursaute en entendant ces mots, suit le regard de mon ange jusqu'au bas de mon tshirt où on peut bel et bien voir une trace de sang.

Et merde...

Alors là je suis vraiment pas doué. J'ai nettoyé la salle de bains mais j'aurais du faire attention après ! Et maintenant qu'est ce que je peux dire pour m'en sortir sans lui faire peur... Je soupire alors que je me rends compte que j'ai qu'une solution : lui dire la vérité.

Tu montes avec moi, je lui propose en murmurant calmement, je nettoie ça et je t'explique...

Il a beau me dire que je n'ais pas à m'en vouloir, je ne cesse de me culpabiliser. Kiro a tellement de choses à surmonter déjà, voila que mon père en rajoute une couche... et puis je suis sur qu'il va vouloir venir me reparler, et qu'une nouvelle dispute éclatera, encore... Et je ne parle pas de la tournée où il nous suit avec attention, assistant à chacun des shows, nous supportant avec passion et ferveur.

Pourquoi ne veut-il pas que je vois son ventre ? Il n'a pas a être pudique, je l'ais déjà vu torse nu. Non, il doit y avoir une autre explication...
Cette tâche sur son t-shirt. Il pourra me dire tout ce qu'il voudra, je suis sur et certain que c'est du sang. "Surtout ne t'inquiète pas" qu'il me disait. Et son "Et merde" ne fait que confirmer mes soupsons.

"Ok, je te suis"

Je ne sais pas pourquoi, je sens que ce que je vais entendre ne va pas me rassurer.

Invité

Je le lâche doucement et me lève, prend sa main et remonte avec lui. Il s'asseoit sur le lit, je profite du miroir fixé sur un des murs pour regarder la tâche de sang en me redemandant encore comment j'ai pu ne pas y faire attention. Je vois dans le miroir le regard de mon ange qui s'emplit de panique et de questions, j'ouvre la porte qui mène à sa salle de bains et commence à nettoyer la trace avec de l'eau et du dissolvant. Heureusement que j'ai pas un tshirt blanc parce que là c'était direct poubelle. Au bout de quelques minutes on ne voit plus grand chose, j'enlève mon tshirt et le laisse dans le robinet pour qu'il finisse de se nettoyer dans l'eau pendant que je rejoins Strify qui a l'air de plus en plus angoissé. Il doit imaginer des tonnes de scénarios différents... Je m'asseoids en face de lui et pose doucement sa main sur la poche qui semble de plus en plus lourde. Au toucher c'est l'impression qu'on a, que j'ai une sorte d'enclume dans le ventre.

Ca a commencé par une simple prise de sang, je lui raconte à voix basse. On a vu que mon sang coagulait beaucoup trop, il formait des caillots à plusieurs endroits. Alors j'ai eu un traitement anti-coagulant pendant plusieurs mois. J'aurais du continuer mais à force les caillots avaient disparu et j'avais un bleu dès qu'on me touchait donc j'ai arrêté...

Après il y a eu le... la mort de Tristan. Et en fait c'est là que ça a empiré. J'ai passé des nuits sans dormir, des journées à faire n'importe quoi. Je mangeais plus, j'étais crevé et mon corps a fait n'importe quoi... Une poche de sang s'est formée dans mon ventre. Le problème c'est que mon sang y passe en circulant dans mes veines, donc elle gonfle en permanence. Quand la poche est trop remplie elle me fait vraiment mal, et je me force à vomir mon sang pour que ça se calme. On a essayé de me remettre sous anti-coagulants, mais mon corps a mal réagi j'ai frôlé l'hémorragie... Les médecins sauraient pas l'enlever en m'opérant, et ils trouvent pas de traitement qui fonctionne vraiment donc en attendant de trouver une solution qui résoudrait vraiment le problème ils sont obligés de laisser cette poche de sang dans mon ventre...

Je regarde le soleil se refléter dans le miroir, me mordant la lèvre. Je veux pas croiser son regard, j'aurai pas la force de voir le mal que je lui fais...

Il finit par me lâcher et déjà sa chaleur corporelle me manque. Il prend quand même ma main, j'enlace mes doigts aux siens avec douceur, quoiqu'il m'annonce, je serais là pour lui, encore et toujours.

Nous arrivons dans ma chambre, l'ambiance est lourde. Que va-t-il bien pouvoir m'annoncer ? Ce n'est pas censé être si grave que ça, et pourtant, rien qu'à le regarder, je sens qu'accepter ce qu'il va me dire va être difficile.

Il me laisse seul quelques instants, ou bien sur, je ne peux m'empêcher d'imaginer des choses pire les unes que les autres en ce qui le concerne.
Il finit par revenir, torse nu. Il s'assoit face à moi mais ne me regarde pas pour autant. De loin, on ne voit rien, mais de là où je suis, j'ai comme l'impression que quelque chose déforme la peau de son ventre.
Il prend ma main, la pose sur cette "bosse" et commence son récit.

Au fur et à mesure, mes yeux s'emplissent de larmes. Mais elles ne sont pas décidées à couler.
Je me souviens de cette période ou Kiro pétait un cable dès qu'on le touchait, où il faisait attention à chaque geste qu'il faisait. Je comprends mieux, il ne voulait pas qu'on remarque tous ces hématomes.

La suite de son récit, ma gorge se noue, mon estomac se tord. Bon sang, tout ce qu'il a vécu depuis cette dernière année. Et moi je n'ais rien vu. Bien sur, de temps en temps, je le trouvais fatigué; mais il trouvait toujours un moyen de me rassurer. Et je tombais dans le panneau -_-

Il n'y a rien qui puisse le sauver pour l'instant. J'en prends conscience comme une bonne claque, une larme réussit enfin à rouler sur ma joue. Il n'arrive toujours pas à soutenir mon regard, une pierre se pose sur mon coeur.

"Je ne veux pas te perdre Kiro"

Encore une belle preuve que la médecine ne sert à rien ! Je sers le draps sous moi de toutes mes forces de colère, à m'en faire blanchir les jointures. S'il venait à lui arriver quoique ce soit...

"Alors quand tu vomis, c'est pour expulser ton trop plein de sang ?"

Je prends conscience du calvaire qu'il doit vivre depuis si longtemps, et bordel, ça fait mal pour lui!

Invité

Putain ces larmes... Ce mal... C'est pas possible j'ai pas le droit de lui faire mal comme ça...

Je me mords la lèvre et l'attire doucement à moi, le cachant dans mes bras comme dans une bulle. Je sens son coeur battre, j'entends ses pensées se meler dans sa tête... Ses peurs.

Tu me perdras pas mon ange on va trouver une solution, je lui promets doucement. Je m'en suis bien sorti jusqu'à maintenant, non ? Je te laisserai pas. Ca peut paraitre impressionnant mais c'est moins grave que ça en a l'air, il en faudra plus que ça pour qu'on se perde t'en fais pas. Je suis là, je lui murmure en caressant ses cheveux. Ca va aller.

C'est une putain de maladie. Ca m'énerve. Elle me pourrit la vie et fait pleurer celui que j'aime.

On a pris pas mal de claques depuis qu'on se connait, je reprends d'une voix apaisante. Et t'as vu, on s'en est toujours bien sortis. Cette fois aussi on sera plus forts j'te le promets.

Il me prend dans ses bras, putain c'est ma journée fontaine ou quoi ?! C'est lui qui est malade, c'est à moi de le consoler, pas l'inverse.

"Mwi c'est vrai"

C'est vrai que après tout, il a tenu le coup quand je ne savais pas. Alors ce n'est pas parce que maintenant je sais la vérité que ça va aggraver son cas. ça non, c'est sur, mais le coup porté par mon père...

"Tu ne veux pas que j'appelle un médecin quand même là, avec le coup que tu viens de recevoir... je ne voudrais pas que tu fasses une hémoragie, ou qu'il ai atteint un autre organe"

Oui je sais, j'imagine toujours le pire. Mais n'est-ce pas normal lorsque ça touche la personne qu'on aime ?

Je me défais de son éreinte et commence à caresser son avant bras du bout de mes doigts.

"Je ferais tout pour qu'on soit les plus forts. Plus fort que ta maladie, plus fort que l'étroitesse d'esprit de mon père, plus fort que les attaques des autres, des fans, des journalistes. Je serais fort pour nous deux quand tu n'en auras plus la capacité. Je nous protégerais, promis. Je t'aime Kiro"

Je celle à nouveau nos lèvres, comme si cela pouvait prouver mes dernières paroles. ça faisait longtemps.

Invité

Mais non, t'en fais pas mon ange ça va.

Il se défait de mon étreinte et me promet d'être là, d'être fort... Ses mots me font sourire, je sens mon coeur se gonfler de bien etre alors qu'il m'embrasse. Je pose ma main à sa nuque pour l'attirer contre moi, répond à son baiser avec une tendresse... J'ai jamais senti le besoin de mettre tant d'amour et de tendresse quand j'embrassais quelqu'un. Pas comme ça, mais je crois que c'est aussi ça être amoureux. Je pense...

Ensemble on sera plus forts que tout, je lui promets en posant une main à sa joue.

Il ne veut décidemment pas que j'appelle un médecin, mais je ne peux m'empêcher d'avoir un peu peur. Mon ère y a été fort quand même...

Nous nous embrassons, quelque chose de tendre qui fait du bien dans la dureté de cette journée. Même pas 24h que nous sortons ensemble et j'ais l'impression que ça fait un mois tellement nous avons vécu plein de chose. Il approfondit notre baiser, pour mon plus grand bonheur. M langue caresse la sienne avec douceur. Je crois que je vais rapidement être dépendant de ce contact si grisant

Il finit par se reculer, le gromèle, plus pour moi même qu'autre chose mais il a dû entendre car il me sourit.

"A nous de faire en sorte de toujours rester ensemble alors"

Et pour la première fois de ma vie, ça ne me parrait pas être quelque chose d'insurmontable.

Invité

Ce qui devrait pas être dur, je murmure en souriant. Parce que je t'aime trop pour accepter de te laisser.

Que ce soit pour n'importe quoi. Je compte pas le laisser tomber, que ce soit personnellement ou musicalement. On a toujours été là l'un pour l'autre, je vois pas pourquoi ça changerait même si oui notre relation a changé. C'est pas un problème loin de là, ça ne fait que nous rapprocher encore et nous rendre plus forts.

Je viens à nouveau chercher ses lèvres, je suis totalement accro à ce contact. Et ça n'a pas l'air de déplaire à mon chanteur, au contraire. Mes mains viennent doucement se glisser dans sa chemise, caressent le bas de son dos et se baladent sur sa peau.

On sera toujours plus forts mon amour. Il faut juste y croire.

Je ne peux m'empêcher de sourire en entendant sa phrase. Je crois que je viens enfin de trouver quelqu'un qui tient autant à moi que je tiens à lui.

"Et comme je ne compte pas te lâcher non plus...Tu verras, tu finiras par en avoir marre de ma gueule"

Je rigole un peu, j'espère bien que ça ne sera pas le cas ! même si je sais que je suis loin d'être facile à vivre.

Il vient m'embrasser à nouveau puis ses mains partent explorer le bas de mon dos. J'en frissonne. Je soulève mon bassin pour m'approcher un peu plus de lui pendant que mes mains vagabondes sur ses cuisses; à travers son jean, remontant toujours un peu plus. Il se détache à nouveau pour me parler.

"Je ne sais pas qui est le con qui a dit qu'il ne fallait pas mélanger vie professionnelle et vie privée mais le pauvre il a raté un truc"

Je rigole à nouveau. Avec lui c'est comme ça, soit à rire tous le temps, soit à pleurer. Ce sont des montagnes russes d'émotions qui sont, et heureusement, le plus souvent en haut.

Invité

Impossible, je lui souffle doucement. On peut pas se lasser d'aimer un ange.

Je souris et dépose des cascades de baisers dans le creux de son cou, je sens ses mains sur mes cuisses m'arrachant un frisson. Putain ses caresses... Je m'approche encore, collant presque nos torses l'un à l'autre alors que mes mains viennent dessiner de longues arabesques sur son ventre.

Il était surement pas amoureux pour réussir à penser une connerie pareille, je souris avant de reprendre tendrement ses lèvres.

Je sais que ça peut sembler bizarre que tous les deux on passe du rire aux larmes de cette facon, mais on a toujours été comme ça. On a même pleuré de rire. Mais notre force elle vient aussi de là, depuis qu'on se connait on partage nos bons comme nos mauvais moments. On se connait par coeur maintenant, et ça c'est génial. C'est aussi ça qui fait qu'on sera toujours plus forts.

"Mais qui te dis que je suis un ange ? "

Dis-je avec une voix sensuelle et un regard pervers.
Et comme pour appuyer mes dires, je continue ma remontée de carresses vers son bas ventre. Mon petit Kiki ne reste pas insensible à tout ça puisqu'il fait tout pour se raprocher encore, cherchant un maximum de contact entre nous.

Il m'embrasse encore, je me recule pour ajouter un

"Ou alors, il n'avait pas ma chance d'avoir un Chéri comme toi"

Puis je l'embrasse à mon tour. ça pour avoir pleuré de rire, on l'a fait ! D'un autre coté, je crois que j'ais tout fait (ou presque, mais pour le reste, ce n'est qu'une question de temps :p) avec lui. C'est pour ça que nous sommes si proches, parce que nous partageons tout. Et si nous partageons tout, c'est parce que nos personnalités collent parfaitement l'une avec l'autre. C'est un cercle vicieux qui fait que je ne vois pas comment nous arriverions à nous éloigner l'un de l'autre un jour.

"Dis, ça ne te dis pas qu'on commande un truc à manger ? Je commence à avoir faim"

Bon d'un autre coté, j'ai tout le temps faim. Et puis à force de se rouler des pelles, je vais avoir mes supers lèvres gercées

Invité

Je le sais, je murmure en souriant. Parce que tu es mon ange. Mon amour. Parce que je t'aime.

Ses mains viennent sur mon torse, s'attardent sur mon bas ventre et mes cuisses me faisant soupirer. Le peu de limites qu'on avait sont en train de tomber, on laisse nos gestes et nos sensations grandir et évoluer pour enfin pouvoir n'appartenir qu'à l'autre.

Je l'embrasse doucement et me redresse, récupère un de mes tshirts dans son armoire et l'enfile.

Va commander ce qui te fait plaisir j'te rejoins dans deux minutes.

"Arrête tu vas me faire rougir"

Et ce n'est pas une expression dans le vent, il est vraiment en train de me faire rougir ce con >< Pourtant je suis loin d'être parfait, et il le sait aussi bien que moi. Mais comme on dit, l'amour rend aveugle. Le pauvre, il va lui falloir une sacrée dose de cessité pour me supporter !

Après une telle déclaration, comment résister à l'envie de l'embrasser, de le caresser, de le garder près de moi hein ?! Bah moi je vous le dis, c'est impossible. Mes mains se baladent un peu partout, j'ais trop envie de découvrir son corps. Bien sur je le connais, de vue, mais j'ai trop souvent réprimé mon envie de le toucher, de l'éffleurer pour arriver à m'arrêter maintenant. Je passe sur la "bosse" de son ventre, ça me fait tout bizarre et ça me calme direct.
Sa putain de maladie l'a assez faite souffrir comme ça, je ne veux pas que ça en rajoute une couche maintenant. Alors pour qu'il ne remarque pas ma gêne, j'esquive la chose en lui demandant s'il n'a pas faim.

Après un dernier bisou, il se lève, va dans mon armoire et récupère un de ces t-shirts

"Je me demande encore pourquoi tu vis dans ton appart, tu as tes affaires un peu partout chez moi"

Je rigole un peu. C'est vrai, dans chacune de mes pièces, il y a quelque chose qui lui appartient : du maquillage dans la salle de bain, une de ses basses dans mon salon, des vêtements dans ma chambre...

"D'accord, mais ne tarde pas ou je monte te chercher par la peau de tes adorables petites fesses rebondies"

Sur ce, je fais mine de mordre sensuellement quelque chose avec ma bouche et descend au salon où le numéro du chinois traine sur la table basse.

Invité

C'est vrai, j'avoue en riant. Mais si on apprenait à faire nos valises correctement chacun aurait ses affaires, déjà.

Parce qu'évidemment on attend toujours le dernier moment pour boucler nos valises, et comme c'est la course on embarque les affaires de l'autre sans y faire attention. Mais c'est vrai qu'on en oublie pas mal chez l'autre aussi, on fait pas attention puis à force de se dire que c'est pas perdu ça traine partout.

Ca me fait penser que ton ordi est encore chez moi, je soupire en levant les yeux au ciel. Va savoir comment tu t'y es pris mais je l'ai retrouvé en rangeant ma valise. T'es vraiment bordélique c'est pas croyable.

Je souris, amusé. J'adore le faire raler faut pas chercher à comprendre.

T'en fais pas j'te rejoins tout de suite.

Je le regarde descendre et retourne dans la salle de bains, sort mon tshirt de l'eau pour le rincer. Il reste plus une trace de sang, j'aurai plus qu'à le relaver et ça sera parfait. Je souris, le laisse là et descend tranquillement dans la cuisine. Je vois mon ange me tourner le dos et sourit, passe mes bras autour de sa taille en embrassant son cou.

Tu vois j'ai pas été si long que ça.

Je rigole à mon tour. J'avoue, on est tellement à fond quand on est avec l'autre qu'on se rend compte au dernier moment qu'il faut rentrer chez soit alors que rien n'est pret. Résultat, on attrape tout ce qui traine sans faire gaffe, on foure ça dans sa valise dans la précipitation et c'est en la défaisant chez soit qu'on se rend compte que la moitié des choses n'est pas à nous. Et puis il y a des choses qu'on sait qu'on peut laisser, un t-shirt de rechange, ça peut toujours servir, la preuve !

"Ah ouai ! Je ne m'en étais même pas apperçu, je m'en sers tellement souvent... ça aurait été ma wii, crois moi je serais venu en courant chez toi pour la rechercher"

Et oui, les jeux vidéos sont ma grosse faiblesse. L'ordinateur, j'arrive encore à m'en passer, c'est surtout pour rester en contact avec les autres ou ma famille. Mais comme je passe tout mon temps libre avec les membres de mon groupe quand même (nous sommes désespérants, oui, je sais), et bien ça ne me gêne pas de ne pas l'avoir.

"Quoi ?!!! Moi je suis bordélique ?"

Dis-je faussement véxé

"Mais c'est l'hopital qui se fou de la charité, ou le camembert qui dit au roquefort qu'il pu, ou la poelle..."

Bon je ne vais pas faire toutes les métaphores possibles, surtout que Kiro est mort de rire de me voir m'énerver tout seul pour un rien...

"Tu mériterais de rester enfermé dans ma chambre tout seul pour être puni"

Finalement, après la promesse de ne pas être long, je descend dans le salon, passe commande au chinois, je sais exactement ce qui nous fera plaisir de manger à tous les deux. Puis je me dirige vers la cuisine, prend deux verres. Je me dirige ensuite vers le robinet de mon évier et me verse de l'eau. Alors que je porte le verre à ma bouche, une étrange lumière attire mon regard vers la fenêtre, je vais voir ce qu'il s'y passe. Mais je ne vois rien.
Par contre, je sens 2 mains passer sur mes hanches, me laissant une chaire de poule au passage; et une bouche se nicher dans mon cou.
Je me retourne et embrasse chastement Kiro

"ça a été long pour moi"

Je passe mes mains autour de son cou, l'embrasse encore une fois et ne manque pas d'ajouter

"Je me demande si je ne te préfèrais pas sans t-shirt finalement :p "

Invité

Excuse moi, je murmure en repoussant doucement ses cheveux de son visage, ma main se posant sur sa hanche. Ca y est j'suis là maintenant.

Il passe ses bras autour de mon cou, m'embrasse me faisant sourire. Et dire qu'il y a deux minutes il voulait m'enfermer dans sa chambre tout seul. Une sorte de lumière vive me gène, comme si le soleil se reflétait sur quelque chose que je prenais dans les yeux ce qui me fait raler. Je regarde par la fenetre, cherchant d'ou ça peut venir. Il me faut un moment avant de voir un paparazzi nous mitraillant de photos avec son appareil.

Mais c'est pas vrai je rêve !

Comment ça se fait qu'on ait pas trente secondes de tranquillité, pourquoi depuis ce matin y'a toujours une merde qui nous tombe dessus ?! Je fais le tour de la maison, bien sur le paparazzi s'est retrouvé coincé puisque j'arrive face à lui. J'ai même pas conscience que mon poing a bousillé son arcade, je pense juste à récupérer l'appareil photo et rentre en claquant la porte. Apparemment il nous surveille depuis ce matin, il a réussi à avoir plusieurs photos qui sont bien assez explicites pour intéresser toute la presse européenne. C'est vraiment pas notre journée...

[Tu sais quoi, j'adore quand tu vas dans mon sens sans avoir été au courant ]

Il s'excuse d'avoir été long, il est adorable. En fait, le problème n'est pas qu'il a mis du temps à descendre, c'est juste que je ne peux pas me passer de lui trop longtemps.

Jamais de la vie je n'aurais été capable de l'enfermer dans ma chambre, seul. Ah non, si ça doit être le cas, ça sera avec moi, et je ne garantis pas dans quel état nous en sortirons ! Surtout que depuis que nous sommes ensemble, à chaque fois que ça commence à devenir chaud, il y a un truc qui vient faire chier. Alors là ...

J'entend Kiro râler

"Dis donc, tu ne rales pas après moi j'espère !"

Je suppose que non, mais on ne sait jamais. Je n'ais pas le temps de comprendre quoique ce soit d'autre que mon bassiste s'est déjà défait de mon étreinte et se retrouve dans mon petit jardin. De ma fenêtre, je peux voir Kiro coller un poing à un mec, probablement un paparazzi puisque mon amour revient avec un appareil photo qui a un sacré zoom.

La porte claque, je rejoins Kiro au salon. Nous nous installons à nouveau sur le canapé pour regarder les photos de nous qui ont été prises. Putain, il y en a qui sont carrément explicites. ça sent la merde j'ais envie de dire. Il y a une photo de Kiro et moi sur le canapé, tendrement enlacés et en train de s'embrasser

"Elle est super belle celle là"

Oui je sais, ce n'est pas le but de cette photo mais quand meme !

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